NV esl: -r de”, AR °3 Q A Se . ve 3s A; : ’ K x ALY Aa Ah She, DAA of GS go > - 7 3, % Lusi H 3 3 AHL; « bY R LE 24 FARRAH 2M, AG axl € SADE . o . or De. 1% Pratique, n’est-ce pas? Eve suivait un peu la méme voie en répondant a I’'Eternel : « Ce n'est pas moi, c'est la faute du serpent!» Autrement dit : c'est ta faute, puisque tu as placé cet animal dans le jardin... Le diable existe et il agit sans tréeve, mais ce n'est pas lui qui est responsable de mes tentations. Ou plutot : il I'est dans la mesure ou je lui résiste ; mais des que je succombe, je deviens coupable personnellement de Ia tentation qui m’a fait chuter. Cela va tres loin, mais c'est la vérité. La faute, en somme, n'a jamais d'occa- sion extérieure. Elle vient toujours de moi. Mais alors Satan ? Jésus le décrit par deux caractéristiques : 1) Il est meurtrier dés le commence- ment. 2) C'est le pere du men- songe 8. C'est donc en méme temps le Trompeur et le Violent. Il veut tuer, et pour y parvenir il a recours a la séduction, a la ruse, a la dissimula- tion. En fait, au départ, il n'y a pas trois personnes en présence, mais deux seulement : Dieu et moi, Dieu et vous. Le diable existe, certes, mais tant qu'il n'a pas réussi a rompre cette relation premiere, «ombili- cale », entre le Créateur et sa créa- ture, c'est comme s'il n’existait pas. C'est une ombre et rien de plus. lin‘a Lee - K OF RCPS Te “sls vido (RL TERE W SS, OY , J . . , . ar’ y KX TINE ; A i * “ah SARE a x La TAPES I 4 bY bien : au départ, c’est-a-dire dans la situation ou je suis encore innocent). Pour s’y infiltrer, il doit donc emprun- ter le seul canal possible : se faire passer pour Dieu, pour un «ange de lumiere » venant de lui, comme dans le cas de la tentation du Christ. Dans I'innocence, nous nous rattachons sans partage a la Parole de Dieu. Le Tentateur sera donc forcé de s’intro- duire au nom de |’'Eternel, munide sa Parole dont il se prétendra l'inter- prete ! Quel intérét, me direz-vous, puis- que précisément nous avons perdu I'innocence ? Maintenant, nous lui sommes acquis. ll a en nous toute sa puissance... C'est la que les choses deviennent intéressantes — et terri- % 03 af Tt R21 (3 AS Ne ils LR ig @ o 3, FIER . RRS ts i 2a GER blement concretes | Si nous définis- sons l'innocence comme |’attache- ment d'un cceur sans partage a la Parole de Dieu, il est évident que le Seigneur tient a restaurer avec nous ce lien brisé par le péché, et le plus vite possible. Il veut que, loind’enga- ger le dialogue avec Satan, nous le démasquions comme celui qui veut se glisser en intrus dans notre relation d'amour avec le Créateur. Autrement dit : la seule réalité, ce sera la lumieére de ce rapport avec Dieu; tant qu’elle luit, les ombres et les ténebres n‘auront pour nous aucune existence propre. En somme, dans ce sens-la (et dans celui-la seulement !), le mal n’existe pas, précisément parce que I'Adversaire, le « Satan », n'a rien a faire dans ma vie. 14