I Iv Vv ViVIIVIIIX X © 0 NO OO bd WN 2 > 0 HORIZONTALEMENT 1. Bourgade galiléenne ou Jésus guérit beaucoup de malades. 2. Monnaie romaine. Septiéme jour de la semaine. 3. Elle devint chrétienne en écoutant la prédication de Paul a Athenes. Dieu en langue chaldéenne. 4. Josué fit briler cette ville idolatre. Deux tiers d'atome. Mis a sec. 5. Point central de la prédication de Jésus. 6. Fils de Caleb (1 Chroniques 4 : 15). Eprouvé. 7. Homme peu spirituel. 8. Affirmation bretonne. Ville ou Pierre annonca I'Evangile, pour la premiere fois, a des paiens. 9. Qualificatif caractérisant la compassion de Jésus. Lettres pieuses. Station radiophonique. 10. Ancétre du Christ (Luc 3: 27). Elle a été tirée de 'homme. VERTICALEMENT |. Démoniaque libéré par Jésus, en Déca- pole. ll. Prophete appelé parfois « le cinquiéme évangéliste ». Selon Jésus, n'est pas immor- telle par nature (Matthieu 10 : 28). lll. Bois servant a la fabrication des idoles (Esaie 44 : 9-20). Villed'Abram. IV. Compagnon d’'Esdras (Esdras 8: 7). Métal radioactif (Symbole). V. Habitants de la plaine s'étendant de Joppé au Mont Carmel. VI. Malgré sa trahison, Jésus considérait Judas comme tel (Matthieu 26 : 50). Monopolise. VII. Remit en vigueur. VIII. Moitié de jardin. Révolution terrestre. Va a I'aventure. IX. Male de plusieurs oiseaux de proie. X. Saint ou tres saint dans le Temple de Jérusalem. Mot prononcé par Jésus au moment de sa mort. Solution de la grille n° 1 I NIV V VIE VV IX X alL{[UM|I [IN|A|] |RIE|S 2A RAM SICAL A 3/p|l|S|P|A | MAM a | SVS] AMIE sD|I |A|D|E|M|E Cc s/A |R | [RA EIR|I ZITA Ci| |G|IA|L|E 8 | INIV|I|T|E|/SHEA|B 90 | |T |E NIA|T A 10|N |U |E |E ABIA|L Les vrais principes de psychologie se trouvent dans les saintes Ecritures. (Ellen White) dominer le péche... ou le voisin? « Cain adressa la parole a son frere Abel, mais, comme ils étaient dans les champs, Cain se jeta sur son frere et le tua *. » Résumé laconique du premier meurtre de ’hu- manité. Mais que s’est-11 passé ? Le récit biblique nous apprend seule- ment que les deux hommes avaient offert chacun un sacrifice. Celui d’Abel — plus excellent — fut accepté ; celuide Cain ne le fut pas. Il en congut une profonde irritation et, malgré un encou- ragement doublé d’un avertissement de la part de Dieu, il en arriva a I'irrépara- ble. Il n’est pas question ici d’aborder ce texte sous 'angle théologique. Confor- mément aux propos de cette série de billets, nous essaierons d’en dégager un principe psychologique. Ceci est tres | important, parce que : ® cette loi du comportement humain nous apparaitra vite comme univer- selle ; ® s1 nous voulons la maitriser, il faut préalablement la démasquer. Cain n’est pas satisfait, il est mécon- tent. Tellement qu’il en a le visage retourné, décomposé. Pourtant, per- sonne, ni Dieu, ni son frére, ne lui a fait de difficulté ou de méchanceté. Il n’est objet ni d’une injustice, ni d’une moquerie. Dieu ne lui reproche méme pas d’avoir mal agi (il le met en garde contre la possibilité, a venir, de mal agir, ce qui est tres différent). Dieu lui a simplement fait savoir que son offrande n’avait pas €té agréée (et c’est quand méme bien le droit de Dieu). Cain n’est pas content de lui. Est-il vexé ? Jaloux? Blessé dans son amour-propre ? Peut- étre un peu de tout cela a la fois, mais il ne doit s’en prendre qu’a lui-méme : c’est son probleme. Seul avec son frere, dans les champs, c’est-a-dire loin du regard des siens, il lui adresse la parole. Aveu de sa peine ? Demande d’aide ? Epanchement de son coeur? Non. Cette parole est une interpellation, une recherche de que- relle ; elle va dramatiser les sentiments négatifs de Cain. D’ailleurs, elle fait déja son effet. Cain s’est excité lui-méme, 1l passe a ’acte, se jette sur son {rere et le tue. Comportement singulier, et pourtant tristement général. Ce comportement consiste, lorsque quelque chose ne va pas «en nous», a nous en prendre a l'autre, a « tomber sur » lui. Et comme l'autre est «inno- cent », c’est-a-dire étranger a notre probleme, n’importe quelle brouille (comme celle que Cain a di relever, imagine) est bonne pour déclencher le drame. C’est le patron qui s’est levé du pied gauche et le fait subir a ses employés, c’est le mari qui a eu des soucis au bureau et cherche querelle a sa femme, c’est la mere qui est énervée et qui, au moindre mot de son enfant, lui crie aprés ou lui retourne une gifle. Faisons un effort de lucidité : ne nous est-1l jamais arrivé de nous venger sur | un tiers de nos mécontentements, de nos échecs, de nos faiblesses? Et, hélas! nous ne savons méme pas que nous sommes malhonneétes. En fin de compte, nous sommes en colére parce que nous sommes faibles. Faibles pour reconnaitre ou le bat blesse réellement, faibles pour prendre les vraies mesures qui s’imposent. Pour éliminer cette faiblesse, il nous faut adopter un comportement de puissance. Mais, au lieu de dominer «le péché » (selon le conseil de Dieu a Cain), c’est-a- dire nous-mémes, nous effectuons un transfert : c’est en autre, et non plusen | nous, pensons-nous, que réside le probleme. Cest donc autre que nous allons dominer. Telle est une des lois qui, de fait, reglent un grand nombre de nos conduites, pour notre plus grand mal- heur. Mais, si nous prenions conscience de ces motivations profondes et du carac- tére illusoire des excuses que nous invoquons pour nous jeter sur autre, jen suis certain, Dieu pourrait prendre en main notre ¢€ducation. Il nous permettrait de quitter peu a peu le terrain de la rivalit¢ pour celui de I'amour, de cesser d’€tre des fils psycho- logiques de Cain pour devenir, parce que nous sommes enfants spirituels du Pere céleste, des imitateurs de Jésus- Christ. Philippe Augendre * Genese 4: 1-16. 21